
Les grandes villes dépendent de plus en plus de sources alimentaires délocalisées. Des régions européennes et dans le monde se spécialisent dans une agriculture industrielle à destination de marchés lointains. Le réchauffement climatique et la crise énergétique qui se profilent remettent en cause dangereusement ce modèle. Les populations doivent décider de politiques agricoles européenne et locale qui permettent de repenser la production alimentaire et de rapprocher les zones de production des zones de consommation. Et cela à leur profit et non pas à celui des groupes agro-alimentaires mondialisés.
A cette urgence, les promoteurs du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes répondent par plus de capacité de transport longue distance.
Le développement économique qu'ils promettent commencera par la destruction de 47 exploitations agricoles, d'une centaine d'emplois directs et de 600 emplois indirects, alors que l'agriculture peut redevenir une source d'emplois pour l'avenir.
16,5% des terres de Loire-Atlantique sont déjà bétonnées et l'artificialisation y progresse plus vite qu'ailleurs. Accélérer ce mouvement, comme les dirigeants socialistes du Grand Ouest l’ont choisi, est tout bonnement irresponsable.
Collectif national de lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes
1 commentaire:
De plus en plus de gens en France, toutes régions, milieu social (ou presque) et corporation confondus, vont réaliser que leur "représentants" élus n'ont qu'un seul but, une seule mission : servir les intérêts des Vinci, Veolia et compagnie…
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