Pour un autre choix de société !
Energie/Climat - Souveraineté alimentaire - Justice sociale

Grand meeting national politique et associatif
A l'invitation de la coordination des associations et mouvements politiques opposés au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.



Près de Nantes, à Notre Dame des Landes, un projet d'aéroport gigantesque menace 2000 ha de terres agricoles bocagères d'une biodiversité exceptionnelle.
Le projet date des années 60, pour le Concorde, et les raisons affichées pour sa construction ont beaucoup changé au fil des années et des contre arguments des opposants.
Aujourd'hui, alors qu'il n'y a aucun problème de saturation ni de sécurité à l'aéroport actuel de Nantes-Atlantique et que le contexte ne favorise pas la croissance du secteur aérien, l’État (UMP) et les collectivités territoriales (PS) ont désigné ensemble le géant du BTP Vinci pour construire une plateforme aéroportuaire soit disant HQE sur ce site.
Paradoxalement, le besoin de cette nouvelle construction n'est en rien avéré et aucune optimisation de la plateforme existante n'a été étudiée...
De plus en plus de voix s'élèvent contre ce scandale écologique et économique.
Plus de cent personnalités, une coordination forte de plus de 40 associations, collectifs et mouvements politiques, représentant plusieurs dizaines de milliers de personnes, appellent à 3 jours de rassemblement sur le site menacé, les 8, 9 et 10 juillet 2011, autour des thèmes Climat/Énergies, Terres agricoles/Souveraineté alimentaire et Justice sociale.
Ce blog est consacré à ce rassemblement.

mardi 17 mai 2011

Notre Dame des Landes, un choix agricole, un choix de société :
Résistance au projet de nouvel aéroport !

Le projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) engloutirait 2000 hectares de terres aujourd'hui largement dédiées à l'agriculture. En lieu et place d'une zone bocagère d'élevage laitier (12 millions de litres de lait par an, aux portes de Nantes) s'étendraient pistes, parking et quatre-voies

La société est de plus en plus demandeuse d'une agriculture locale de qualité. Les AMAP (Associations pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne) se développent. Les promoteurs du projet eux-mêmes le reconnaissent puisqu'ils communiquent sur un projet d'AMAP à destination des salariés, à deux ans du démarrage prévisionnel des travaux, dans un bel effort de green-waching.

Les grandes villes dépendent de plus en plus de sources alimentaires délocalisées. Des régions européennes et dans le monde se spécialisent dans une agriculture industrielle à destination de marchés lointains. Le réchauffement climatique et la crise énergétique qui se profilent remettent en cause dangereusement ce modèle. Les populations doivent décider de politiques agricoles européenne et locale qui permettent de repenser la production alimentaire et de rapprocher les zones de production des zones de consommation. Et cela à leur profit et non pas à celui des groupes agro-alimentaires mondialisés.

A cette urgence, les promoteurs du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes répondent par plus de capacité de transport longue distance.

Le développement économique qu'ils promettent commencera par la destruction de 47 exploitations agricoles, d'une centaine d'emplois directs et de 600 emplois indirects, alors que l'agriculture peut redevenir une source d'emplois pour l'avenir.

16,5% des terres de Loire-Atlantique sont déjà bétonnées et l'artificialisation y progresse plus vite qu'ailleurs. Accélérer ce mouvement, comme les dirigeants socialistes du Grand Ouest l’ont choisi, est tout bonnement irresponsable.

Le rassemblement des 8, 9 et 10 juillet 2011 sur les terres de Notre-Dame-des-Landes permettra d’affirmer l’opposition à ce projet d’un autre siècle et à promouvoir d’autres choix de société, une société consciente de la richesse de notre agriculture locale.

Collectif national de lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

1 commentaire:

Anonyme a dit…

De plus en plus de gens en France, toutes régions, milieu social (ou presque) et corporation confondus, vont réaliser que leur "représentants" élus n'ont qu'un seul but, une seule mission : servir les intérêts des Vinci, Veolia et compagnie…

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